L’importation d’animaux vivants et des produits de multiplication animale (semences, ovules, embryons …) n’est pas sans risque sanitaire pour le cheptel national dans la mesure où des germes pathogènes peuvent être introduits le territoire national à l’occasion des opérations d’importation et leurs conséquences socio-économiques peuvent être importantes.
L’objectif du contrôle sanitaire instauré, par la loi 24-89, au niveau des postes d’inspection frontalier (PIF), ouverts à l’import d’animaux et de leurs produits, est de s’assurer de leur conformité aux exigences sanitaires requises. Au Maroc 16 PIF sont ouverts par voie réglementaire à l’import/export des animaux et le contrôle sanitaire est effectué par des vétérinaires de l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA). Après un contrôle documentaire, d’identité et physique, seuls les animaux qui sont conformes sur le plan sanitaire sont autorisés à être admis sur le territoire national. En revanche, ceux qui ne répondent pas aux exigences sanitaires requises sont soit refoulés ou détruits. Pour certaines espèces animales (bovins, ovins et caprins) une quarantaine sanitaire est exigée au Maroc pour effectuer des investigations sanitaires complémentaires qui sont de nature à révéler leur état de santé et de s’assurer qu’ils ne sont pas porteurs de germes pathogènes. Cette quarantaine se déroule soit dans les lazarets portuaires soit dans des étables lazarets préalablement agréées à cet effet par les services vétérinaires de l’ONSSA.