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Santé animale

Le secteur de l’élevage a bénéficié, depuis des décennies, d’une attention particulière des pouvoirs publics. En effet, celui-ci a fait l’objet de nombreux plans sectoriels (plan laitier, plan viandes rouges, et depuis 2008 de la stratégie du Plan Maroc Vert) en vue d’améliorer les productions animales, satisfaire les besoins croissants du consommateur et d’accroitre sa compétitivité.

Aussi, face aux différentes mutations qu’a connues le développement de ce secteur au fil des années, la sécurisation sanitaire du cheptel a toujours constitué une préoccupation majeure des services vétérinaires nationaux compte tenu de l’importance économique et/ou hygiénique des maladies animales.
Dans ce cadre, des efforts considérables ont été déployés par ces services dans un objectif fondamental de garantir au patrimoine animal national un environnement sanitaire des plus satisfaisants en vue d’améliorer ses productions, d’assurer sa sécurisation sanitaire et de contribuer à la protection du consommateur.

Pour atteindre cet objectif, les actions de santé animale sont axées sur :

– Le contrôle et l’éradication des principales maladies animales contagieuses et/ou ayant une incidence économique considérable ;

– La préservation du statut indemne du pays vis-à-vis des maladies exotiques ;

– La veille sanitaire continue du cheptel et la détection précoce de toute maladie animale ayant un impact sur les productions animales ;

– L’identification et la traçabilité du cheptel ;

– La mise à niveau sanitaire des élevages (avicoles, bovins, etc.).

– Le contrôle et la certification sanitaire à l’importation et à l’exportation des animaux vivants et des produits de multiplication animale ;

– L’application des mesures de police sanitaire conformément à la réglementation en vigueur.

Toutefois, devant l’importance des maladies animales et leurs impacts négatifs sur le développement de l’élevage ainsi que les impératifs imposés par les nouveaux modes de conduite de l’élevage, la mise en place de divers plans d’intensification des productions animales dans le cadre des plans sectoriels, la mondialisation et la globalisation des échanges commerciaux, l’émergence de nouvelles maladies animales contagieuses, il était nécessaire d’accompagner cette évolution par la mise en place de plusieurs mesures, notamment la privatisation de la médecine vétérinaire, le développement d’un réseau de laboratoires vétérinaires de diagnostic, la production locale de vaccins vétérinaires, le contrôle des médicaments vétérinaires, le renforcement du système national d’épidémiosurveillance des principales maladies animales ainsi que l’adoption de la démarche qualité
Ces différentes actions ont contribué à l’amélioration de l’environnement sanitaire du cheptel national, en particulier pour les maladies animales à caractère épizootique, la maitrise des techniques de diagnostic des maladies ainsi qu’une surveillance régulière et rapprochée de l’état sanitaire du cheptel, ce qui a permis aux services vétérinaires nationaux, dans de nombreuses occasions, de démontrer leur efficacité quant à la rapidité de la réactivité et de mobilisation face à plusieurs maladies animales affectant le cheptel national.