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Peste des petits ruminants


1-Présentation :

La peste des petits ruminants (PPR) est une maladie virale contagieuse qui affecte principalement les moutons et les chèvres, et n’est pas transmise à l’homme. La maladie est présente dans plusieurs régions, dont l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie. Le virus responsable de cette maladie ne peut pas résister longtemps dans l’environnement extérieur en raison de sa faiblesse. Les animaux infectés excrètent de grandes quantités de virus en versant des larmes et en sécrétant de la salive et des matières fécales. La toux et les éternuements contribuent également à sa propagation, ce qui entraîne une transmission rapide de la maladie par contact direct entre animaux. D’autre part, le rassemblement d’animaux provenant de différentes directions entraîne la propagation de la maladie. Les taux de morbidité et de mortalité, dans un troupeau infecté, varient entre 50 et 70 %. Aussi, ces taux peuvent être beaucoup plus faibles (taux zéro) selon le degré de résistance naturelle des animaux.

2- Le statut sanitaire national et le programme de lutte contre les maladies :

La peste des petits ruminants (PPR) est apparue pour la première fois au Maroc en juillet 2008. Les services vétérinaires nationaux ont été mobilisés et les moyens humains et matériels nécessaires ont été mobilisés pour la contrôler et éviter sa propagation au reste du pays. , une stratégie de lutte contre la maladie a été élaborée, représentée par le lancement de trois campagnes de vaccination, De 2008 à 2010, le cheptel national ovin et caprin a été vacciné contre la PPR, parallèlement à la mise en place de mesures sanitaires vétérinaires pour entourer les foyers déclarés conformément avec les lois en vigueur et le renforcement de la lutte contre les épidémies dans tout le pays. Cette stratégie a déjà permis de contrôler la maladie, le dernier cas ayant été annoncé le 5 novembre 2008.

Par ailleurs, afin de contrer toute nouvelle entrée de ce virus de la maladie en provenance des pays voisins, les services vétérinaires de l’Office National pour la Sécurité des Produits Sanitaires travaillé En 2011, le Programme Alimentaire a lancé une campagne de vaccination contre la PPR dans les provinces frontalières. La stratégie adoptée depuis est de renforcer la surveillance épidémiologique de la maladie sur l’ensemble du territoire national et de gérer les foyers potentiels déclarés en appliquant la législation mesures sanitaires et vaccination autour des foyers. Parallèlement aux mesures précitées, le dispositif d’investigation des symptômes cliniques de la maladie s’est poursuivi au niveau national à travers des enquêtes de terrain continues menées par les services vétérinaires de l’Office National de la Sécurité Alimentaire Produits avec la participation des vétérinaires délégués.

Par ailleurs, une enquête sérologique a été menée en 2012 en prélevant des sérums représentatifs au niveau national, ce qui a permis de renforcer les résultats positifs de la stratégie adoptée, qui s’est traduite par l’absence de transmission du virus à l’origine de la maladie, ainsi qu’en présence d’une bonne immunité acquise chez des animaux préalablement vaccinés.

Procédures parallèles qui ont été effectuées

Depuis l’émergence de la PPR au Maroc, en plus des mesures de lutte visant à réduire et contrôler la maladie, plusieurs mesures parallèles ont été mises en œuvre pour atteindre les objectifs fixés, notamment :

– Notification immédiate de la maladie à l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et aux principaux partenaires du Maroc ;

– Rédaction d’un arrêté ministériel sur cette maladie ;

– Informer et éduquer les différentes parties prenantes (services vétérinaires, vétérinaires délégués, collectivités territoriales, éleveurs…) ; Diverses procédures de communication et médias (communiqués de presse, radio et télévision, etc.) ;

– Production d’un vaccin spécial contre cette maladie au niveau national par la société étatique Biopharma, qui a permis de mener avec succès diverses campagnes de vaccination pour le troupeau national ;.

– Collaboration étroite avec les autres services concernés pour assurer une bonne surveillance épidémiologique et vaccination de tous les ovins et caprins présents sur le territoire national (Gendarmerie Royale, collectivités territoriales…) ;.

– Coopération avec d’autres organisations internationales (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, Organisation mondiale de la santé animale) cadrage nécessaire pour un meilleur contrôle de la maladie.