PRÉSENTATION DU SECTEUR AVICOLE ET ÉTAT DES UNITÉS AUTORISÉES DANS LE CADRE DE LA LOI 49-99
L’aviculture marocaine a connu un essor considérable durant les dernières décennies et des investissements importants ont été injectés dans ce secteur (évalués en 2008 à environ 8 milliards Dhs avec un chiffre d’affaires cumulé estimé à 16,7 milliards Dhs), ce qui lui a fallu un accompagnement des pouvoirs publics aussi bien sur le plan réglementaire que sur le plan de sa mise à niveau sanitaire. Ce progrès a permis à la filière avicole de jouer un rôle moteur dans l’économie nationale notamment par la satisfaction totale du marché en viandes blanches et en œufs de consommation.
Ces investissements ont permis, durant les 30 dernières années, d’augmenter la production en viandes blanches et en œufs de plus 600%, et ont permis, par conséquent, de satisfaire la demande croissante du consommateur en produits avicoles. A titre d’exemple, la part de consommation des viandes blanches par rapport à toutes les viandes dépasse les 50%.
Dans ce sens, la maitrise de la situation sanitaire du cheptel avicole constitue un axe prioritaire pour garantir une meilleure productivité et une régularité d’approvisionnement du marché national en viandes blanches.
C’est ainsi que depuis 2000, une stratégie de mise à niveau du secteur avicole basée essentiellement sur une gestion sanitaire globale des unités avicoles a été mise en place. Celle-ci a été renforcée par la publication d’un arsenal juridique et réglementaire depuis 2006 régissant les différentes activités du secteur (depuis l’élevage jusqu’au consommateur) : loi n°49-99 relative à la protection sanitaire des élevages avicoles, au contrôle de la production et la commercialisation des produits avicoles, et de ses textes d’application.
Cette stratégie est basée, entre autres, sur l’instauration des barrières sanitaires, la mise en place d’un suivi et d’un encadrement sanitaire efficaces, et le contrôle des maladies contagieuses aviaires, dont la typhose aviaire.
Actuellement, toutes les activités avicoles sont conditionnées par l’obtention préalable d’une autorisation d’exercer auprès des services vétérinaires provinciaux relevant de l’ONSSA.